La campagne des sénatoriales dans le Puy de Dôme est l’occasion d’avancer dans la lente période de reconstruction qui attend le centre dans le Puy de Dôme. Le simple fait d’avoir pu constituer une équipe de campagne polyvalente, et au final efficace est encourageant. Jusqu’à présent, cela relevait davantage de l’utopie.
Par ailleurs face à une omniprésence socialiste et devant la paralysie qu’elle sous-tend ici, la préparation de l’alternance au centre est indispensable : le Conseil général, par son mode de fonctionnement est révélateur de cette décomposition. La première étape passera certainement par là et les élections territoriales. Il faut les préparer d’ores et déjà en s’ancrant profondément dans les territoires. Le travail réalisé localement commence a être visible en Livradois, par exemple (http://ambertaucentre.org).
Au delà, l’élection sénatoriale, par le jeu de séduction du RPR local a confirmé, s’il en était besoin, que la droite radicale ne serait plus dans le jeu demain ; et que dire du désir méprisable de nombreux UMP de se faire oublier lors du passage de Brice Hortefeux… De même les calculs et petits arrangements locaux (comment expliquer autrement un certain nombre de résultats d’hier, sinon par des panachages de listes bien préparés) confirme qu’une certaine façon de la faire de la politique à vécu. C’est aussi le moyen de grandir en politique.
Finalement, les 3 axes déclinés dans la perspective des présidentielles, trouvent leur sens également ici :
– PRODUIRE de la réflexion et du dialogue sur le terrain pour associer le plus grand nombre à une dynamique centriste locale.
– INSTRUIRE pour contribuer à l’émergence d’un programme partagé et d’une véritable éthique politique.
– RECONSTRUIRE une vraie démocratie de proximité, seule capable d’assurer l’avenir de ce pays.
