Spectacle pitoyable que celui de ceux qui ne savent pas assumer leurs choix d’hier : les Morin, Borloo et autres élus prompts à voler au secours de la victoire qui leur garantit la sécurité immédiate sont aussi prompts à fuir dès que l’orage gronde : l’UMP n’est plus vendeur, pire, il menace notre fond de commerce ? Changeons l’étiquette, nous sommes au centre ! Rendons acte au moins à ceux qui restent – encore pour combien de temps ? – à l’UMP de prendre leurs responsabilités et d’assumer leurs erreurs.
Pire, disent ces illuminés de la dernière heure : « nous sommes le Centre ». Le centre de quoi ? De leurs intérêts, de leurs ambitions menacés. rien d’autres : ceux-là même qui approuvaient le bouclier fiscal, les mesures les plus scandaleuses prises ces dernières années sont les premiers à expliquer qu’elles n’étaient pas bonnes ! Mais attention, ils restent dans la majorité… aller y comprendre quelques choses.
Rien de bien nouveau dans cet attitude, voici une citation opportune, reprise dans le blog de Martine Laval pour Télérama :
« Un véritable courtisan est tenu comme Arlequin d’être l’ami de tout le monde, mais sans avoir la faiblesse de s’attacher à personne ; obligé même de triompher de l’amitié, de la sincérité, ce n’est jamais qu’à l’homme en place que son attachement est dû, et cet attachement doit cesser aussitôt que le pouvoir cesse. Il est indispensable de détester sur-le-champ quiconque à déplu au maître ou au favori en crédit. »
Paul-Henri Thiry, baron d’Holbach, né en Allemagne en 1723, mort en France
(Paris) en 1789
